Le cadre de notre traversée était les Highland, les hautes terres d’Islande. Il s’agit d’une zone désertique située à plus de 500m d’altitude, au centre du pays, bordée de glaciers et de volcans.
Des pistes la traversent mais la neige ne permet de les pratiquer que durant les 3 mois d’été. Son isolement en rend l’accès presque impossible le reste de l’année.

L’absence de vie et de civilisation ont fait qualifiée cette région d’inhospitalière. C’est pour cela que la NASA a choisi de s’y entrainer avant l’exploration de la lune. La zone est très peu fréquentée, d’autant plus en hiver : lors de notre expédition, le précédent passage de skieurs (une expédition brésilienne) datait de 1 mois et demi, d’après le livre d’or d’un refuge. Nous n’avons donc croisé aucune trace humaine. Si les 2 premiers jours, une perdrix et un renard nous ont fait le bonheur de croiser notre chemin, le reste du voyage s’est fait entièrement seuls, sans un oiseau dans le ciel, une empreinte dans la neige, ni même une plante.
Nous avons été les seuls organismes vivants à nous trouver sur les hauts plateaux pendant ce moment.

Quelle meilleure raison pour y aller ?